Arnault Vatinel

La passion pour la photo m'a pris il y a bien longtemps...

 

L'envie de tout photographier a fait que pour Noël mon père m'offrit mon premier appareil, un kodac instamatic et une pellicule 400 Asa NB.

 

Quelques années plus tard, j’achetais à un ami mon premier boitier reflex Pentax SP1000 avec un 300 mm Tamron manuel et argentique bien sûr. L'arrivée du numérique m'a permis de renouer avec la photo que j'avais mise de coté, je l'avoue durant quelques années. 


Ce qui me passionne le plus, c’est le monde sauvage dans lequel nous vivons. Ce même monde qui m’a permis de m’évader quand j’étais petit. Je partais seul observer les oiseaux, me prenant pour un homme des bois, et recherchant leurs noms dans les livres.

 

Aujourd'hui encore, j'aime passer des heures à observer et photographier les animaux et principalement, ceux qui peuplent nos zones humides. A l affût, les attentes sont longues, souvent inconfortables, mais quand un oiseau se pose ou est à bonne distance pour les prises de vue, alors naît aussi l’émotion. Nous aimons les voyages et surtout le Sénégal pour ses mangroves riches en oiseaux d’eau au mois de janvier, et la Gambie pour ses primates.

 

Mes images sont un moyen de faire partager ces instants privilégiés, de faire connaître ce monde à nos enfants, à qui nous devons l’héritage de cette terre et aussi souhaitant que chacun prenne conscience de l’importance de ces zones humides et de la biodiversité qui y vie et fait parti intégrante de la chaîne de notre chaîne. L’assèchement de ces zones entraîne des ruptures de maillons au même titre que la déforestation et la pollution. 

C’est au cours de mes différents voyages au Senegal, que j’ai eu plaisir à observer les singes verts, dans la région de Missirah, situé à la frontière avec la Gambie. La lagunes de La somone, ainsi que sa brousse environnante, est un régal pour les yeux d’un photographe. Cette région est riche en oiseaux d’eau, venus passer l’hiver dans les eaux saumâtres. Une multitude d’oiseaux endémiques des régions de l’ouest africains peuvent y être observer. 

 

Le Djoudj, nord du Sénégal, et ses lacs frontaliers avec la Mauritanie, accueille également une grosse concentration de pélicans, flamants roses, spatules, et bien d’autres espèces hivernantes. Du guêpier nain au plumage si chatoyant aux balbuzards pêcheurs. C’est un voyage formidable, des souvenirs incroyables...

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